En 2024, les Focales exposent à Etel plus de 250 photos

Les Focales Bretagne Sud présentent pour leur 4e édition à Étel, 22 photogra- phes français et étrangers. 280 panneaux photographiques grand format seront accessibles à tous, gratuitement, tout au long d’un magnifique parcours en bord de mer et dans le parc de la Garenne.

Les Focales exposent également dans les villes de Ploemel et de Locoal-Mendon

Afin de créer un véritable parcours culturel dans notre territoire, les villes de Ploemel et de Locoal-Mendon vont exposer des œuvres présentées à Étel en 2023.

- RENCONTRES -
DU 30 juin AU 30 SEPT 2024

FESTIVAL PHOTOGRAPHIQUE ACCÈS LIBRE ET GRATUIT

Cet été, Les Focales Bretagne Sud s’installent pour la 4 ème année à Étel du 30 juin au 30 septembre. D’accès libre et gratuit il s’enrichit cette année, d’un parcours élargi à 2 nouvelles communes Locoal-Mendon et Ploemel.

La ligne directrice du festival reste inchangée. Faire découvrir le regard photographique des artistes contemporains français et étrangers. Derrière leurs objectifs, ils réussissent à capter l’âme des êtres humains, à susciter émotions et curiosité et à créer un véritable pont entre les cultures. Les images qui s’offrent à nous, à vous, sont porteuses d’un pouvoir extraordinaire : celui de nous ouvrir à d’autres réalités et de remettre en question nos propres préjugés.

Les photos exposées de 27 photographes veulent montrer la vie des hommes et des femmes d’aujourd’hui dans le monde entier, leurs coutumes, leurs habitudes de vie, leurs habitats, leurs joies mais aussi pour certains leurs difficultés à survivre .Cette année les Focales feront un focus sur la Birmanie à travers 3 visions photographiques et un autre focus sur l’Arménie d’avant ..En quelques images,  un hommage tout particulier sera rendu à monsieur Roger Kasparian ,très grand photographe Arménien qui vient de décéder .

Mais ce festival est bien plus qu’une exposition photographique. Il invite à découvrir le port d’Etel d’une autre façon et à se perdre dans un lieu trop souvent oublié : le parc de la Garenne. Un parc qui surplombe la rivière Sach, des photos impressionnantes au milieu d’arbres centenaires, et une vue à couper le souffle sur une rivière toujours changeante au gré des marées. Bien plus encore, en s’élargissant sur notre territoire, le parcours photographique conduit le visiteur vers des communes pleines de charme : Locoal-Mendon et Ploemel. Ce sera pour lui l’occasion de voir les photographes exposés et en même temps de faire de belles découvertes : parcs, étangs, bois et forêts mais aussi des lieux culturels où les animations fourmillent tout l’été.

Le vernissage est programmé les 5 et 6 juillet et à cette occasion des conférences avec les 14 artistes présents seront organisées pour tout public sur 3 lieux :la salle des fêtes, la médiathèque et la salle du conseil en mairie

 

Les Focales Bretagne Sud vous souhaitent un bon festival

Christian-Jacques Bourgeon, président

Découvrez une sélection d'artistes et oeuvres exposées

Kyriakos KAZIRAS

Kyriakos Kaziras est un photographe animalier franco-grec né à Athènes en 1966. Il rencontre la photographie dès l’âge de 7 ans, lorsqu’il reçoit son premier appareil photo. Son grand-père paternel était peintre et son grand-père maternel photographe, de fait, il a l’opportunité dès son plus jeune âge de développer une affinité avec l’art et la composition des images.

ARTIC EMOTION

En ce mois de juillet, le soleil ne se couche jamais et tourne inlassablement autour de l’horizon sans l’atteindre. La banquise scintille et je suis ébloui par la lumière et par tant de beauté. Notre bateau se déplace doucement au milieu des icebergs. La coque en métal crisse à chaque contact contre la glace. Il se dégage force et sérénité de cet environnement. Le spectacle est hypnotique, mais ne dure que quelques instants. Le soleil disparaît sous les nuages poussés par le vent. Même en été, le froid et le vent sont les seuls véritables maîtres de l’Arctique.

Dès que nous quittons les côtes, la banquise devient le royaume de l’ours polaire, des animaux marins et des oiseaux. Un monde où tout est mouvant et éphémère ; une nuit de tempête suffisant à disloquer la banquise et permettre à la mer de reprendre ses droits. Rien de solide, aucune terre à laquelle se raccrocher.
L’homme y est seulement toléré. L’océan arctique est un monde hostile, suffisamment hostile pour être encore préservé. Seuls les Inuits ont presque réussi à apprivoiser l’Arctique, vivant en harmonie avec cet environnement dans un équilibre précaire et menant une vie âpre, dans la neige, le froid et la nuit complète plus de trois mois par an. Mais, il n’est pas certain toutefois que les appétits dévorants de l’homme pour l’or noir ne prennent pas le dessus, et ne viennent prochainement défigurer ces lieux.

Anne-Françoise TASNIER -
Benoît FERON

Benoît Feron et Anne-Françoise Tasnier sont un couple de photographes belges voyageurs du monde, passionnés par la beauté de la Terre et de ses peuples.

Benoît voyage depuis plus de 15 ans à la rencontre de l’« éthnicité» humaine, mettant en avant la diversité et l’excentricité des peuples, en particulier en Afrique et en Asie. Anne-Françoise est diplômée en photographie et en sciences politiques. Sa démarche photographique est intimiste. Elle s’offre le temps de sentir l’essence, la profondeur de ce qui la séduit, d’aller toucher là où la terre, la nature, sa faune, sa flore et l’humain nous offrent toutes leurs diversités et révèlent certains de leurs mystères. https://www.benoitferon.photography/ https://www.aftasnier.com

JEU DE NUIT

Invitation à partager nos nuits passées à guetter au bord d’un plan d’eau éclairé en terre Masaï au Kenya. Point de passage d’une faune sauvage emblématique des environs qui vient s’y abreuver une fois la nuit tombée jusqu’au petit matin. Ces allées et venues d’animaux que nous avons pu observer étaient un véritable ballet au son du silence de la nuit. Furtivement, en prenant toutes les précautions nécessaires, ils s’approchaient de nous, nous offrant un spectacle grandiose agrémenté de jeux de reflets dans l’eau du bassin.

CAMPS DE BÉTAIL MUNDARI DU SOUDAN DU SUD

Isolés par la guerre et l’instabilité politique de la région, les Mundaris ont maintenu leurs traditions, vivant en harmonie avec la nature et leur bétail composé des fameuses vaches Ankole Watusi. Tandis que les anciens restent au village, les jeunes, hommes, femmes et quelques enfants s’installent dans des « camps de bétail » itinérant le long du Nil au rythme de la saison des pluies. Dans le camp, chacun joue un rôle bien défini. Le matin, les hommes emmènent le bétail aux alen- tours pour paître. Les enfants ramassent les bouses pour les sécher au soleil et les brûler en fin

de journée. La fumée sert à chasser les moustiques et autres insectes. Les cendres sont utilisées comme antiseptique naturel et pour se protéger du soleil. L’urine des vaches mélangée aux cendres sert d’onguent pour les cornes mais aussi à se laver.
Pacifiques de nature les Mundaris ne sont pas moins armés de Kalachnikovs, très facilement accessibles après tant d’années de guerre civile mais bien utiles pour protéger le camp des attaques d’autres tribus tentées de leur voler leurs Ankole Watusi.

Cécile Domens

Photographe depuis plus de 25 ans, Cécile est passionnée par le monde du cheval et les grands espaces. A l’âge de 20 ans, elle s’envole pour la Patagonie et y retourne à de nombreuses reprises, jusqu’à y fonder sa famille. Elle voyage aussi beaucoup en Mongolie, notamment à cheval.

Cécile diffuse ses images dans la presse, en agence photo et dans les festivals. Elle est l’auteur de plusieurs beaux livres : Mon- golie, Patagonie, Camargue, Photographie de Voyage,…. Elle enseigne la photographie en stage photo, en particulier en Camargue où elle est installée.

www.cecile-domens-photo.com

ENFANCE EN PATAGONIE

Ma grand-mère me parlait souvent des « cousins basques » partis en Argentine.
Alors que je passais quelques mois à Buenos Aires, je me vois encore dans une cabine téléphonique, avec l’annuaire de la ville, appelant tous les « Sardoy » en leur demandant s’ils avaient des origines basques. Un jour, Sara m’a répondu… Je me rendais chez elle et découvrais, dans le salon, la photo de la maison de famille du Pays Basque.
À partir de ce premier voyage, je retourne régulièrement en Argentine. Passionnée par
le monde du cheval, je voyage en Patagonie, rêvant d’y découvrir la vie traditionnelle des estancias, ces immenses ranches de la pampa.
Me voici à l’estancia Menelik, au pied des Andes. Sur cette propriété de 10 000 hectares, un gaucho gère les troupeaux : 400 vaches, 100 moutons, 100 chevaux,… Ce gaucho, c’est Manuel. Je retournerai vivre à ses côtés, 6 mois par an, pendant près de 10 ans, partageant mon temps entre Patagonie et Camargue. Nos deux filles vont naître : Laura en 2006 et Julia en 2010. La vie en Patagonie est simple et rude : pas de connexion internet bien sûr, pas de téléphone, pas d’électricité.
En 2012, Manuel quitte soudainement les steppes pour un autre infini. Depuis, dès que nous le pouvons, nous retournons toutes les trois dans notre petite cabane entre ciel
et steppe…

Lydia KASPARIAN

La photographie fait partie intégrante de ma famille depuis trois générations. J’ai été élevée dans le studio de photo familial créé en 1947 par mon grand-père, un survivant du génocide des Arméniens de 1915. J’y ai appris le métier sur le tas et dans les effluves des bains de révélateur.

J’ai ensuite souvent bourlingué dans le monde, un appareil photo en main. En novembre 2020, avec mon père Roger Kasparian et mon fils Norvan, très sensibles à la guerre traversée par l’Arménie, nous avons décidé d’aller sur place témoigner en images sur cette période cruciale.

L’ARMÉNIE ENTRE GUERRE ET PAIX

En novembre 2020, l’Arménie perd la guerre qui l’opposait à l’Azerbaïdjan au sujet de l’Artsakh, une enclave peuplée d’Arméniens dans le Haut-Karabagh située
en territoire Azéri. L’Arménie est alors parcourue par de nombreux convois militaires et doit accueillir des milliers de réfugiés. En 2023, après 10 mois de blocus total, les 120 000 derniers habitants de l’Artsakh sont brutalement contraints à l’exil. Malheureusement, la situation géopolitique de cette région du Caucase est loin d’être stabilisée : le sort de l’Arménie oscille donc dangereusement entre la Guerre et la Paix… et l’avenir est des plus incertain.

Ces photographies sont le fruit de 4 voyages au cœur de l’Arménie et de l’Artsakh et veulent faire connaître son patrimoine ancestral, ses monastères (les vanks),
les khatchkars (croix sur pierre), les paysages célestes de ce haut plateau monta- gneux et ses habitants dont le regard est le reflet d’une foi profonde et d’une dignité indestructible.

Contenu protégé